Et pourquoi pas un mini-vélo par exemple ? parce que c’est un mauvais vélo. Mais alors, qu’est ce qu’un bon vélo ?
Un bon vélo, c’est d’abord un bon cadre
Un bon vélo, c’est d’abord un bon cadre. Les qualités de ce bon cadre sont sa rigidité, ses dimensions, son poids, son montage. La rigidité est fonction du métal utilisé. L’aluminium offre une grande rigidité, mais il est relativement cher, et pas très confortable. L’acier se décline en plusieurs qualités:
- aciers simples: à éviter, les aciers dont on fait les clous; ils font les vélos lourds et mou;
- aciers hi-tensile, appelés aussi « hi-tensile » ou aciers à haute résilience. à peine mieux;
- acier alliés au chrome moybdène, appelés aussi « chromo »: il permettent de faire des cadres à la fois plus rigides et plus légers.
Paradoxalement, la légèreté n’est pas la qualité la plus importante pour un vélo urbain. La rigidité, c’est la qualité qui permet de ne pas avoir à écraser les pédales pour arracher le vélo de l’immobilisme, qui assure que vos efforts dans les côtes ne sont pas absorbés par la déformation du cadre; bref, les cadres rigides font les vélo qui avancent bien.
Mais un bon acier n’est pas tout si la forme du cadre est fantaisiste; et on rien trouvé de mieux que le centenaire cadre triangulé. C’est pourquoi on peut déconseiller les mono-tubes (mini-vélos), les cols de cygne, les cadres ouverts (vélo dit de dames).
Les dimensions de ce cadre déterminent la position du cycliste. Très à la mode, les guidons très hauts permettent une position verticale. Les avantages sont une visibilité parfaite, et une adaptation immédiate. Mais rapidement, on se rend compte que cette position rend les cotes pénibles. De plus, la colonne vertébrale encaisse tous les chocs que la chaussée dicte à la roue arrière. Un buste légèrement penché en avant permet de conserver une bonne visibilité tout en permettant l’effort, et en préservant le dos.